Michel Bussi, Le temps est assassin, presse de la cité, 400 pages

Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours du mal à entrer dans un livre de Michel Bussi. Ce fut encore le cas avec celui-ci. Par contre, dès que l’histoire est vraiment enclenchée, j’ai bien du mal à le lâcher, et lorsque j’approche de la fin, interdiction de me déranger !

1989. Une voiture chute dans un précipice, en Corse. Absence de freinage, tonneaux, chute mortelle pour trois des quatre occupants.

2016, 27 ans après les faits, la survivante désormais avocate, mariée, et mère d’une jeune fille de quinze ans, revient pour la première fois dans l’ile, sur les lieux du drame. Pèlerinage qui réveille des souvenirs. Et pas que des souvenirs ! Des témoins de l’époque de l’accident sont toujours là !

Qu’est-ce qui a bien pu causer la mort des trois occupants ? Clothilde deviendrait-elle folle ?

Alternant le passé (à travers le journal de Clothilde adolescente à 15 ans, l’année de l’accident, c’est aussi la période de l’adolescence de l’auteur, et d’une partie de ses lecteurs/trices, dont je fais parti, on se retrouve donc dans les références.) et le présent, ce roman reconstruit un drame, des tensions, une ambiance qui nous entraine dans une famille d’origine corse au caractère fort, entre modernité et tradition.