Audur Ava Olafsdottir, Zulma 2010, 333 p.
Enfin un peu de sérénité à la sortie d’une lecture. Rosa Candida est un livre qu’on prend le temps de lire, tranquillement, lentement, on plonge dans la douceur du récit et de l’histoire.
Arnoljotir est un jeune homme de vingt-deux ans, père accidentel d’une fillette de six mois au début du roman. Il cherche sa voie, passionné de jardin et surtout des roses à huit pétales, les Rosa Candida. Candide comme lui, qui découvre la vie et s’interroge sur son avenir.
Alors, il part, sur le continent, on ne saura pas où précisément. Un village très isolé, un monastère, et ‘’le merveilleux jardin des roses célestes’’, qu’il est chargé de faire revivre. L’occasion rêveée pour le jeune homme de s’interroger : la vie, la mort, le corps…et la paternité qui lui tombe dessus sans préparation. Son départ vers le continent va le rapprocher de sa fille et de la mère de celle-ci qu’il n’a ‘’vraiment’’ ‘’connu’’ qu’un quart de nuit un an et demi plus tôt. Cet exil volontaire, comme une fuite tient plus de la quête initiatique du jeune homme qui apprend à devenir père.
Ne cherchez pas l’action, vous ne trouverez que de la réflexion et de la poésie ! Un peu de douceur dans ce monde de brut ne fait pas de mal !