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Une fille avec un livre
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2 décembre 2016

Elie Wiesel, Mémoires, tome 1 : Tous les fleuves vont à la mer, seuil, 556 pages, 1994.

Tous les fleuves vont à la mer

Depuis Sighet en Roumanie, le chemin de vie d’Elie Wiesel est mouvementé. Interné à Auschwitz puis Buchenwald, il est libéré par les troupes américaines en 1945. Comment se reconstruire, adolescent,  lorsqu’on a perdu une partie de sa famille ? Comment vivre avec ce qu’il a vu et vécu ?

Elie Wiesel va donc passer 10 ans en France à se reconstruire, à réfléchir, à faire des études de religion et de français, avant de s’engager.

Dans un monde en ébullition constante qu’il suit attentivement, un événement l’intéresse particulièrement, la naissance de l’Etat d’Israël.

Comment être utile lorsqu’on ne veut pas entendre parler de porter des armes ? Quelle sera son arme, à lui ? Le voici alors journaliste, d’abord dans un organe clandestin de résistance juive en France, puis comme correspondant pour un journal israélien.  Cela lui permet de parcourir le monde avant de s’installer aux Etats-Unis, à New-York. C’est un bon observatoire pour regarder les soubresauts du monde, et un point de départ pour ses nombreux voyages ?

En parallèle à son métier de journaliste, il se lance dans l’écriture de La nuit, récit de son expérience concentrationnaire et témoignage sur l’Holocauste, publié grâce à son ami François Mauriac.

Cet ouvrage combine témoignage et réflexion sur un parcours de vie hors du commun, Elie Wiesel est un témoin de son temps, mais un témoin actif et engagé, guidé par ses convictions (ce qui ne sera pas toujours sans heurts). Je fais une pause avant de lire la suite dans quelques temps.

 

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