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Une fille avec un livre
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29 décembre 2015

Maylis de Kérangal, A ce stade de la nuit, Verticale

Lampedusa. Une île. Italienne. A mi-chemin entre les côtes tunisiennes, libyennes et la Sicile. Porte de l’Europe. Porte de l’espoir pour les émigrés qui y échouent.

Une île, donc fertile sur l’imaginaire de l’auteur-narrateur. Burt Lancaster dans le guépard.

A partir du mot de Lampedusa entendu une nuit dans la cuisine aux informations, lorsque la radio a un son si particulier que seuls les auditeurs de la nuit connaissent, nous suivons, chapitre après chapitre, les rebonds de la pensée de la narratrice, d’ici (Paris) à là-bas, entre chien et loup, « à ce stade de la nuit, le jour perce à la fenêtre et décolore le ciel dans la rue, la cuisine s’éclaire »,  ses pensées s’enchainent, non stop, et se traduisent par l’absence de majuscule en tête de chapitre.

Un petit livre lu d’une traite, qui vient de m’inspirer ces réflexions sur son contenu et sa forme, mais le problème, c’est que je ne sais pas top quoi en penser vraiment : ai-je vraiment aimé ce livre ? Mouais, bof, je ne sais pas.

Autant je savais pourquoi j’aimais Tangente vers l’est, Naissance d’un pont ou Réparer les vivants, autant là, je ne sais pas.

Kérangal

citation:

" Je me dis parfois qu'écrire c'est instaurer un paysage. Les îles, et plus encore les îles désertes, sont pour cela des matériaux de haute volée, leur statut géologique amorçant déjà une écriture, portant un récit. Essaimées sur la mer, les îles surgissent comme des creusets à fictions, ou des aimants dispersés sur l'imaginaire".

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