Pierre Lemaitre, Trois jours et une vie, Albin Michel, 275 pages
Trois jours peuvent bouleverser toute une vie et laisser une épée de Damoclès au dessus de sa tête pour toute une vie.
Ces trois jours, le personnage principal de ce roman l’a vécu fin décembre 1999. Vous vous rappelez ces tempêtes qui traversèrent la France cette année là au moment des fêtes de Noël, ravageant tout sur leur passage ! Beauval, petite commune où tout le monde se connait, les a vécus, et parmi toute la population concernée, il y a Antoine.
Antoine, fils unique, élevé par sa mère, père parti en Allemagne. Antoine, qui a vu sa vie basculer la veille, pour qui rien ne sera plus jamais comme avant. Il n’a qu’une idée en tête, partir, fuir loin de ce lieu sinistre et entaché par la disparition du petit Rémi, son voisin.
Va-t-il réussir à se reconstruire ?
Contrairement à un polar dont on ignore le coupable jusqu’à la fin, nous assistons ici très rapidement à l’élément déclencheur. L’intérêt du roman réside dans ce qui peut se passer par la suite. Mais de la tension, je trouve qu’il en manque un peu. J’ai bien aimé l’histoire, sans pour autant être mordu au point de ne pas pouvoir le lâcher. Il me manquait un petit quelque chose, je ne sais as quoi, pour être vraiment transportée.